La bourde du jour
Sur France 3, ce jeudi 10 août, dans un reportage parlant du navigateur Yvan Bourgnon tentant le passage du Nord-Ouest à bord d’un simple petit catamaran, une incrustation parlait des « brises glaces »… Il manquait donc le trait d’union de ce mot composé, et s’y ajoutait la grosse faute « brises », alors que le premier élément est une forme conjuguée, donc invariable, du verbe briser. Écrire « des brises-glace(s) », c’est comme écrire « des portes-parapluies » ou des « perces-neige(s) » !
Enfin, si le pluriel à « glaces » est accepté aujourd’hui, il n’en est pas moins vrai que c’est un illogisme au même titre que si l’on écrivait « des terres-pleins ». Ces talus ne sont pas PLEINS de « terres », mais de terre, matière indénombrable, d’où la graphie logique et intelligente des terre-pleins. La même logique devrait conduire à ne retenir que des brise-glace et des perce-neige : les bateaux spécialisés sont destinés à fendre LA glace et ces fleurs percent LA neige.
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