Le mot du 2 décembre 2018 (1)

L’atteinte à la langue française du jour

 

Commentant le fait que les « gilets jaunes » n’ont pas de représentants reconnus, un journaliste d’une chaîne télévisée a parlé du manque de « leading » (on peut supposer qu’il écrit ainsi ce mot) au sein de ce mouvement.

Des professionnels de la communication et de l’information s’exprimant en français correct,  désireux d’être compris de tous leurs auditeurs et téléspectateurs, auraient dit : « le manque de porte-parole », « l’absence de représentants élus », « le manque de dirigeants »…

De plus, a priori leading est un adjectif, au sens de « majeur, principal, de pointe, dominant, majeur… »,  pas un substantif.

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