Le point d’humour du jour
« Comme disent les imprimeurs, les individus sans caractère ne peuvent faire impression. »
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Dictée ouverte à tous. Très nombreux lots. Inscriptions vivement souhaitées, dès maintenant, pour une bonne organisation de la journée :
Bibliothèque Mériadeck, soit par téléphone au 05 56 10 30 00, soit en venant sur place au 85 du cours Maréchal-Juin (heures d’ouverture : lundi : 13h-19h, mardi, mercredi et vendredi : 10h-19h, jeudi : 13h-19h, samedi : 10h-18h).
Les inscriptions de dernière minute, sur place, seront acceptées dans la mesure des places disponibles.
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Tagué dictées;Bordeaux;bibliothèque Mériadeadeck;, Mériadeck;
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Philippe Loffredo a l’amabilité de me remettre en mémoire, ce dont je le remercie, l’anecdote très intéressante concernant l’avenue… Victor-Hugo :
« Bonjour, Monsieur Colignon,
Pour compléter votre info : j’avais lu dans la (merveilleuse) biographie d’André Maurois Olympio ou la Vie de Victor Hugo que, pour l’anniversaire du grand homme à son retour d’exil, on avait débaptisé l’avenue d’Eylau (où il habitait) et l’avait renommée « avenue Victor-Hugo », et ce, de son vivant, ce qui enchantait ses amis, qui lui écrivaient : « À Monsieur Victor Hugo, en son avenue ». »
« À Monsieur Victor Hugo, en son avenue à Paris » : c’est ainsi que les amis du célèbre écrivain pouvaient lui écrire, mais surtout à partir de 1881 !
Victor Hugo rentre à Paris, retour d’exil, le 5 septembre 1870. Durant la Commune de Paris, une partie du boulevard Hausmann* est, déjà, baptisée momentanément « boulevard Victor Hugo ». « J’ai vu pour la première fois mon boulevard », a noté Hugo, le 12 février 1871.
Le jour de ses 80 ans, le 27 février 1881, ce sont plus de 600 000 personnes qui auraient acclamé le poète en défilant devant sa maison, et en déposant des fleurs, au 130 de l’avenue d’Eylau, à Paris. Le même jour, la municipalité donne son nom à cette même voie, ce qui lui permettra de voir son adresse ainsi libellée : « Monsieur Victor Hugo, en son avenue » ! Mais d’autres textes d’historiens situent l’attribution de la nouvelle dénomination en juillet 1881. (À ce jour, je n’ai pas eu le temps de vérifier aux Archives de Paris où était la vérité…)
Quoi qu’il en soit, Victor Hugo a bien habité, de son vivant, en son avenue !
Bien entendu, il ne faut pas confondre l’ex-avenue d’Eylau devenue Victor-Hugo avec l’actuelle avenue d’Eylau, qui a reçu sa dénomination en 1885 et fut ouverte en 1886.
*Mais Haussmann a connu lui aussi de son vivant l’honneur de voir son nom attribué à une grande artère parisienne : le boulevard Haussmann a reçu sa dénomination en 1864 ! Et, très actif préfet de la Seine (de 1833 à 1848), avant Haussmann, le comte de Rambuteau a lui aussi eu sa rue de son vivant, puisqu’elle fut ouverte en 1838. À cette époque, on n’avait pas les vertueux scrupules des républicains de naguère au sujet des voies publiques…
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Entendu sur France Inter, ce vendredi matin 23 août, de la part d’une auditrice : « … obtenu à la sueur de ses larmes ». Flaubert aurait dû glisser cela dans un des discours de comices agricoles…
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Tagué curieuse expression;
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Tagué réponse à charade du 21;
(Réponse jeudi 22 août.)
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Tagué charades;jeu de mots;
La question du jour (et la réponse)
« Bonjour, Monsieur Colignon,
À quelqu’un qui me demandait pourquoi on écrivait « pays Baltes » (ou même « Pays Baltes », selon ), mais « Pays basque », j’ai bredouillé une histoire de noms propres pas très convaincante. Pourquoi pas « pays Basque » comme « mer Rouge » ?, a-t-il insisté. J’avoue que j’ai calé.
Qu’auriez-vous répondu ? »
Les pays sud-américains, les pays scandinaves, les pays méditerranéens, les pays baltes... = pas de majuscules : dénominations générales géographiques, il ne s’agit pas d’entités politiques.
En revanche, en France comme en Espagne, contexte géographico-politique très particulier pour le « Pays basque », nom d’une région que l’on ménage, à qui l’on pourrait peut-être accorder, un jour ou l’autre, un statut particulier d’entité administrative et politique, qui deviendrait peut-être alors « le Pays-Basque » (cf. la Loire-Atlantique, la Seine-Maritime, la Nouvelle-Aquitaine…). Le P majuscule est une capitale quasiment politique, ici, je pense…
La graphie « géographico-politique » Pays basque est alors distincte des graphies géographiques mont Blanc, mer Rouge, fleuve Jaune, océan Pacifique… qui associent un terme générique banal à un adjectif spécifique entériné comme nom propre.
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