La question du jour (et la réponse)
« Bonjour,
Je viens vers vous avec une question de typo : dans les chapôs, ne vaut-il pas mieux encadrer les titres d’œuvres de guillemets français et les laisser dans la graisse choisie (ital. ou rom. : d’ailleurs, y a-t-il une préférence à choisir l’un plutôt que l’autre ?). La raison en est esthétique, il me semble ?
Je travaille pour un périodique, et la direction de la publication me demande de justifier le choix !
Merci de cette précision ! »
Quasiment toute la presse laisse, dans la titraille (et éventuellement dans les chapôs*, mais cela est peu suivi), et effectivement pour des raisons d’esthétisme, les titres d’œuvres dans la graisse du texte général, en les mettant entre guillemets…
Il est en effet peu heureux de changer de caractère quand le titre d’œuvre se situe au début ou à la fin de la titraille, sur une ligne, surtout quand l’italique de la police est du genre « romain penché » :
Désolé : le passage du fichier au site détruit toute la démonstration à partir de caractères très différents !! Je transmettrai ledit fichier par courriel aux personnes souhaitant voir les exemples concrets…
Rien n’est plus moderne que les Pensées
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La Règle du jeu va être adaptée au théâtre
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Raboliot ou l’hommage de Maurice Genevoix à son pays natal
Raboliot ou l’hommage de Maurice Genevoix à son pays natal (= si si ! Seul le mot « Raboliot » est en italique, dans ce titre !)
Lorsque le titre d’œuvre est à l’intérieur du titre, du surtitre, du sous-titre ou de l’intertitre, la critique tombe un peu… mais on ne peut pas s’amuser à établir une double marche spéciale, qui, de plus, ne serait pas comprise des lecteurs !
Il n’y a aucune règle impérative pour la graisse des titrailles. Chacun fait comme il veut, heureusement : gras, demi-gras, ital. gras, ital., romain maigre…
*Orthographe traditionnellement adoptée dans la profession, pour « chapeau » (d’article), bien sûr.
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