Le point d’orthographe du jour
chalet-restaurant n. m.
Les dictionnaires généraux considérés comme les plus fiables parmi les ouvrages contemporains les plus employés sont, en conséquence, appelés couramment « dictionnaires de référence ». Pour parler franchement, on désigne surtout ainsi, aujourd’hui, le Petit Larousse illustré et le Petit Robert, en leurs dernières éditions.
Quelle que soit leur ampleur, quel que soit le nombre des entrées, chacun d’eux ne saurait être exhaustif. Les usagers de la langue se retrouvent parfois face à une impasse, croient-ils, quand le mot recherché ne figure nulle part… En bien des cas, pourtant, il est aisé de trancher le mieux du monde, simplement en comparant le terme recherché à des vocables semblables qui, eux, sont lexicalisés, c’est-à-dire accueillis au sein d’au moins un des ouvrages de référence.
Prenons « chalet(-)restaurant » : faut-il, ou non, un trait d’union à ce mot composé qui n’a pas d’entrée dans les ouvrages usuels ? La réponse s’impose dès le moment où l’on a constaté que hôtel-restaurant et wagon (ou voiture)-restaurant figurent dans le PLI et le PR, et y sont traités de la même façon : trait d’union et double pluriel. Il n’y a donc aucune crainte à avoir : chalet-restaurant est la graphie logique, et son pluriel est chalets-restaurants puisque le mot est formé de deux noms, de deux substantifs. Quand il y a dix chalets-restaurants, on voit dix chalets et dix restaurants…
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