Archives mensuelles : août 2015

Le mot du 31 août 2015

faute du jour + articulet « dico » du jour + citation du jour

lundi 31 août 2015

 

La faute du jour

            Sur France Inter lundi 31 août 2015, au cours de la tranche matinale, et dans un point d’information portant sur  la « rentrée scolaire » des nouveaux enseignants, un « pallier aux… », qui fait partie, pourtant, des solécismes dénoncés par toutes les grammaires scolaires, entre autres !

            Pallier est un verbe transitif DIRECT : pallier les insuffisances des politiciens ; pallier cet inconvénient de la réglementation

            Au sens premier, pallier (avec deux l, du latin pallium, « manteau ») a signifié « couvrir d’un manteau », d’où : « dissimuler une faute », « présenter favorablement, sous une apparence spécieuse,  quelque chose de critiquable, de blâmable ». L’acception moderne est « remédier à », et c’est peut-être ce rapprochement avec le transitif indirect « remédier à » qui entraîne la faute de français dénoncée ici.

 

L’articulet « dico » du jour

précurseur  n. m. et adj. m.

            Ce terme ne doit pas être cantonné au rôle de substantif, il peut licitement être employé comme adjectif : les éléments précurseurs, des signes précurseurs

            Il  n’y  a  pas  de féminin  reconnu  et  usité, à ce jour (ni « précurseure » ni « précurseuse ») : Marie Curie fut un précurseur dans l’étude de la radioactivité.

         Si l’on hésite à écrire et à dire, avec l’emploi adjectif : une démoralisation précurseur de la défaite, on a la ressource de remplacer cette formule par : qui laissait présager, qui faisait présager… ou par : annonciatrice de la défaite.

La citation du jour

            « On commence par dire : « Cela est impossible », et cela le devient parce qu’on ne le tente pas. » (Charles Fourier.)

           

 

 

 

Le mot du 30 août 2015

question du jour + articulet « dico » du jour + citation du jour

dimanche 30 août 2015

 

La question du jour

     « L’expression suivante est-elle bien orthographiée : « De par la philosophie… » ? Le doute se porte sur l’écriture de par… »

            Il s’agit bien de la préposition par…  Cf. « Il est défendu, de par la loi, de faire du bruit au-delà de 22 heures » ; « De par son caractère, il est peu enclin à se satisfaire du second rôle ! » ; Ce bâtiment, de par la tradition, aurait servi de tribunal populaire… »

 

L’articulet « dico » du jour

picrocholine  adj. f.

            Plusieurs   personnes   s’interrogent   de   temps   en   temps sur un adjectif « pichrocoline(s) » qu’elles ne trouvent pas « dans le dictionnaire ». D’abord, on fera  la  remarque  sur  «  dans  le  dictionnaire  ».  Si, réellement, cela veut dire : « dans UN dictionnaire », eh bien, les recherches ont été plutôt succinctes…  Si, de plus, le dictionnaire en question est le Littré, ou le monumental Pierre Larousse, parus avant 1900, ou un Petit Larousse des années 1930, il y a peu de chance d’y trouver un terme apparu vers 1940 !

           En l’occurrence, le problème, ici, ne réside pas dans l’ancienneté des ouvrages consultés, mais dans l’orthographe attribuée erronément. La bonne graphie est : picrocholine, car l’adjectif est issu du nom propre Picrochole, dû à Rabelais (du grec pikhros, « amer », et kholê, « bile »). Dans Gargantua, le héros éponyme et son père Grandgousier affrontent en effet l’irritable et mégalomane roi Picrochole, qui les attaque alors qu’il n’a pas du tout les moyens de ses ambitions ridicules.

            L’adjectif féminin picrocholine est donc entré dans le langage pour qualifier des querelles, des guerres aux motifs insensés. Voire, le plus souvent, des motifs dérisoires.

           

La citation du jour

            « Des malheurs évités, le bonheur se compose. » (Alphonse Karr.)

Le mot du 29 août 2015

question du jour + articulet « dico » du jour + bévue du jour + citation du jour

samedi 29 août 2015

 

La question du jour

            « En faisant des recherches généalogiques, j’ai trouvé un ancêtre né à Haarlem (Pays-Bas) le 10 décembre 1894, dont le métier, d’après un acte authentique, était « hiliograveur ».

            Je ne sais pas ce que ce mot représente comme métier, n’ayant trouvé dans le Petit Larousse et d’autres dictionnaires qu’une racine possible, hile, qui désigne deux choses différentes. Pouvez-vous m’aider à trouver la signification de ce mot ? »

 

            Lorsqu’un mot semble insolite et n’apparaît pas dans les dictionnaires usuels, il faut tout d’abord vérifier s’il ne s’agit pas d’une simple « coquille ». Dans un texte composé, une lettre voisine du caractère exact peut apporter la solution. Ainsi, dans un roman du prolifique Arsène Houssaye, un brave militaire  républicain,  un  « bleu »,  houspille un jeune Vendéen en le traitant de « houspin ». Terme qu’on chercherait vainement… En fait, les lettres g et h étant voisines dans la casse du typographe, le compositeur a écrit « houspin » au lieu du  terme populaire, vieilli  et  aujourd’hui  sorti  d’usage,   gouspin,   « voyou »,  « garnement » (c’est avec cette acception que le vieux briscard employait le terme…). Et la « coquille » est restée !

            Dans un texte manuscrit, il faut vérifier que l’on a bien déchiffré l’écriture. N’a-t-on pas pris un u pour un n, un c pour un e, etc. Dans le cas de votre aïeul ou parent   ayant   vécu   au   moins  dans  le  début  du  XXe siècle  (ce  n’est  pas  un  « ancêtre », alors), il y a confusion entre un i et un é ! Ce parent était, j’imagine, un héliograveur…  L’héliogravure est un procédé d’impression qui a été inventé dans les années 1875, et dont vous trouverez la description, sans doute succincte, dans tous les dictionnaires usuels…

L’articulet « dico » du jour

incipit n. m. inv.

            Ce terme désigne les premiers mots d’un ouvrage, d’un chapitre, d’un poème… Dans un livre composé de pièces de vers dont certaines n’ont pas de titre, dans une anthologie, dans un florilège, il est excellent d’ajouter à la table des matières une « table des incipit ».

            Ce mot est toujours donné comme invariable par les dictionnaires usuels faisant référence : c’est un mot latin, la troisième personne du singulier de l’indicatif du verbe incipire, « commencer »  (« il commence »). Sa prononciation fait l’objet de controverses : les dictionnaires usuels et contemporains de référence prônent « in’-ssi-pit’ » (= « prononciation gallicane du latin » avec le t sonore), et ne retiennent pas « in’-ki-pit’ » (= « prononciation latine restituée »).

La bévue du jour

            C’est une… « boulette », et une sacrée boulette, même, aux yeux de tous les Nordistes ! Dans une incrustation diffusée sur une chaîne nationale, on a pu lire, ô horreur pour les amateurs de fromages : « boule d’aven » ! Cette perle d’inculture mélangeait allègrement ville du Nord (Avesnes-sur-Helpe) et gouffre (aven) creusé, en régions calcaires du Massif central, par des eaux d’infiltration (le plus connu de France étant l’aven Armand, en Lozère).

            La boule (ou plutôt boulette) d’Avesnes est un fromage qui doit son nom à son lieu de production, dans l’Avesnois et la Thiérache, et à sa forme… Mais la boulette d’Avesnes est également en forme de cône !

            C’est un fromage qui, après affinage, présente une saveur assez forte. On imagine les fameux « Tontons flingueurs » de Georges Lautner, dans la scène culte  se  déroulant  dans  la cuisine, parler de la boule(tte) d’Avesnes en disant : « Y a pas à dire : c’est un fromage d’hommes ! ».

  

La citation du jour

            « Dans tous les partis, plus un homme a d’esprit, moins il est de son parti. » (Stendhal.)

*****

Attention !  Les participations au concours d’août doivent être envoyées avant le 31 août à minuit 

 

Le mot du 29 août 2015

Question du jour + articulet « dico » du jour

samedi 29 août 2015

 

La question du jour

            « En faisant des recherches généalogiques, j’ai trouvé un ancêtre né à Haarlem (Pays-Bas) le 10 décembre 1894, dont le métier, d’après un acte authentique, était « hiliograveur ».

            Je ne sais pas ce que ce mot représente comme métier, n’ayant trouvé dans le Petit Larousse et d’autres dictionnaires qu’une racine possible, hile, qui désigne deux choses différentes. Pouvez-vous m’aider à trouver la signification de ce mot ? »

 

            Lorsqu’un mot semble insolite et n’apparaît pas dans les dictionnaires usuels, il faut tout d’abord vérifier s’il ne s’agit pas d’une simple « coquille ». Dans un texte composé, une lettre voisine du caractère exact peut apporter la solution. Ainsi, dans un roman du prolifique Arsène Houssaye, un brave militaire  républicain, un  « bleu »,  houspille  un jeune Vendéen en le traitant de « houspin ». Terme qu’on chercherait vainement… En fait, les lettres g et h étant voisines dans la casse du typographe, le compositeur a écrit « houspin » au lieu du   terme  populaire, vieilli  et  aujourd’hui  sorti  d’usage,  gouspin,  « voyou  », « garnement » (c’est avec cette acception que le vieux briscard employait le terme…). Et la « coquille » est restée !

            Dans un texte manuscrit, il faut vérifier que l’on a bien déchiffré l’écriture. N’a-t-on pas pris un u pour un n, un c pour un e, etc. Dans le cas de votre aïeul ou parent ayant vécu au moins dans le début du XXe siècle (ce n’est pas un « ancêtre », alors), il y a confusion entre un i et un é ! Ce parent était, j’imagine, un héliograveur…  L’héliogravure est un procédé d’impression qui a été inventé dans les années 1875, et dont vous trouverez la description, sans doute succincte, dans tous les dictionnaires usuels…

L’articulet « dico » du jour

incipit n. m. inv.

            Ce terme désigne les premiers mots d’un ouvrage, d’un chapitre, d’un poème… Dans un livre composé de pièces de vers dont certaines n’ont pas de titre, dans une anthologie, dans un florilège, il est excellent d’ajouter à la table des matières une « table des incipit ».

            Ce mot est toujours donné comme invariable par les dictionnaires usuels faisant référence : c’est un mot latin, la troisième personne du singulier de l’indicatif du verbe incipire, « commencer »  (« il commence »). Sa prononciation fait l’objet de controverses : les dictionnaires usuels et contemporains de référence prônent « in’-ssi-pit’ » (= « prononciation gallicane du latin » avec le t sonore), et ne retiennent pas « in’-ki-pit’ » (= « prononciation latine restituée »).

Le mot du 29 août 2015

question du jour

samedi 29 août 2015

 

La question du jour

            « En faisant des recherches généalogiques, j’ai trouvé un ancêtre né à Haarlem (Pays-Bas) le 10 décembre 1894, dont le métier, d’après un acte authentique, était « hiliograveur ».

            Je ne sais pas ce que ce mot représente comme métier, n’ayant trouvé dans le Petit Larousse et d’autres dictionnaires qu’une racine possible, hile, qui désigne deux choses différentes. Pouvez-vous m’aider à trouver la signification de ce mot ? »

 

            Lorsqu’un mot semble insolite et n’apparaît pas dans les dictionnaires usuels, il faut tout d’abord vérifier s’il ne s’agit pas d’une simple « coquille ». Dans un texte composé, une lettre voisine du caractère exact peut apporter la solution. Ainsi, dans un roman du prolifique Arsène Houssaye, un brave militaire  républicain,  un  «  bleu »,  houspille un jeune Vendéen en le traitant de « houspin ». Terme qu’on chercherait vainement… En fait, les lettres g et h étant voisines dans la casse du typographe, le compositeur a écrit « houspin » au lieu du  terme  populaire,  et  aujourd’hui vieilli,  sorti  d’usage,  gouspin,  «  voyou  »,  « garnement » (c’est avec cette acception que le vieux briscard employait le terme…). Et la « coquille » est restée !

            Dans un texte manuscrit, il faut vérifier que l’on a bien déchiffré l’écriture. N’a-t-on pas pris un u pour un n, un c pour un e, etc. Dans le cas de votre aïeul ou parent  ayant   vécu   au  moins  dans   le  début  du  XXe  siècle  (ce  n’est  pas  un  « ancêtre », alors), il y a confusion entre un i et un é ! Ce parent était, j’imagine, un héliograveur…  L’héliogravure est un procédé d’impression qui a été inventé dans les années 1875, et dont vous trouverez la description, sans doute succincte, dans tous les dictionnaires usuels…

Le mot du 27 août 2015

L’articulet « dico » du jour, le proverbe du jour, la citation du jour

 

L’articulet « dico » du jour

 

béchamel ou béchamelle  n. f.

            Ce nom commun aux deux orthographes licites est issu par antonomase du nom propre Béchamel (à l’origine : Bechameil ou Béchameil ). On peut donc écrire : servir du poisson avec une béchamel, ou : avec une béchamelle.

         Louis de Béchameil / Béchamel (1630-1703), marquis de Nointel, gourmand gourmet, fut un maître d’hôtel de Louis XIV.  Comme en maints cas semblables, il est impossible de savoir si ce noble personnage est réellement l’inventeur de la sauce, ou si la création est à mettre au compte de son cuisinier…

       Béchamel reste évidemment un nom propre, avec l’unique graphie Béchamel, dans : sauce Béchamel, une sauce à la Béchamel, au sens de « sauce créée par M. de Béchamel, sauce due à M. de Béchamel, sauce dédiée à M. de Béchamel ». (Cas comparables : un lebel mais un fusil Lebel, un diesel mais un moteur Diesel, des robes en vichy mais des carreaux Vichy, etc.)

            Écrire : « sauce à la béchamel(le) » équivaudrait à dire : « sauce où l’on a(aurait) intégré de la sauce Béchamel ». Il s’agirait alors d’une mixture originale, probablement d’une création culinaire mondiale !…

Le proverbe du jour

            « Si la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas. »

 

La citation du jour

            « La simplicité a toujours été l’attribut de la vérité. » (Maurice Chapelan.)

Rappel concours

Mmes Marie-Thérèse Kervella et Ann-Karen Tourtebatte ont reçu, en tant que lauréates du concours de juillet, leurs prix sous forme de livres… Il ne reste plus que cinq jours pour participer au concours du mois d’août (les réponses doivent parvenir avant le 31 août minuit) !

Le mot du 26 août 2015

question du jour, bévue du jour, proverbe du jour, citation du jour

Mercredi 26 août 2015

 

La question du jour

    « Que pensez-vous des expressions « marché domestique », « lignes domestiques », notées au sujet du commerce français et à propos des lignes aériennes nationales ? »

            Le plus grand mal !… Déjà, le mot domestique, en tant que substantif, est fâcheusement connoté, au point d’avoir disparu au profit d’ « employé(e) de maison ».

        Le « marché domestique » en question n’a rien à voir avec les tâches domestiques, c’est-à-dire les tâches ménagères. Les « lignes domestiques » n’ont rien d’ancillaires, n’ont pas de liens avec les animaux domestiques, attachés à leurs maîtres et à leur maison.

            À force, entre autres, de fréquenter les aéroports et autres lieux de transit où ils voient des panneaux « Lignes intérieures  –  Domestic lines », certains en viennent à intégrer au français des xénismes, principalement des anglo-américanismes, d’où vont éclore des monstres langagiers tels que « marché, réseau(x), lignes domestiques ». Lorsqu’on est soucieux de l’intelligence et de la correction de notre langue,  on dit et on écrit : le marché national, le marché intérieur, le marché français… les lignes intérieures, les lignes nationales

 

La bévue du jour

            Extrait d’interview télévisée : « Au final, que pensez-vous de la proposition de l’ancien ministre ? » L’expression « au final », reposant sur un emploi substantif de final, est une construction fautive. En français correct de 2015, il faut dire : « finalement », « en dernier ressort », « tout bien considéré », « en dernière analyse »…

 

Le proverbe du jour

            « Les amis peuvent transformer les mauvais moments en bons souvenirs, et les bons moments en souvenirs inoubliables. »

 

La citation du jour

            « Être conscient de son ignorance, c’est tendre vers la connaissance. » (Benjamin Disraeli.)

 

 

Le mot du 24 août 2015

passivité

 

            L’individu neutralisé dans le Thalys Amsterdam-Paris avait l’intention manifeste, étant donné son arsenal   –   un fusil d’assaut AKM, 270 cartouches de calibre 7,62, un Luger M80 et un chargeur, un cutter…   –,   de se livrer à un carnage… et non à un « gentillet » petit hold-up (qui pourrait croire à cette fable ?!)…  Les  « héros du Thalys », comme les médias surnomment les quelques courageux passagers du train international qui ont maîtrisé l’homme avant qu’il ne passe à l’acte, ont certainement sauvé bien des vies.

            Leur cran, leur détermination, leur esprit de décision, leur courage, mériteraient mieux qu’une Légion d’honneur décernée depuis des décennies à nombre de personnes n’ayant jamais accompli le moindre acte de courage, ni physique ni moral, jamais mené la moindre action utile au bien public, et dont le seul mérite (sic) est d’appartenir à l’oligarchie de la politique, des médias, des fausses élites « people » friquées…

            À  juste titre, certains des « héros du Thalys » ont dénoncé la passivité de certains face à la multiplication des actions terroristes visant les démocraties. L’apathie, l’inertie, l’inaction, la veulerie sont, elles aussi, liberticides et criminelles.

 

Le proverbe du jour

            « Moins tu auras de nécessités, plus tu auras de liberté. »

 

La citation du jour

            « Il n’y a pas de liberté pour l’homme tant qu’il n’a pas surmonté la crainte de sa mort. »  (Albert Camus.)

Le mot du 23 août 2015

question du jour, proverbe du jour, citation du jour

dimanche 23 août 2015

 

La question du jour

            « Est-il correct de dire : « Le cinéaste italien (ou : cet écrivain)  a présenté son nouvel opus » ? »

            Si l’emploi d’opus n’est pas absolument incorrect, son extension à d’autres domaines que l’architecture et, surtout, la musique relève du langage de « Marie-Chantal », comme aurait dit le danseur et mondain parisien Jacques Chazot, créateur de ce personnage de la snob. Car on sent bien alors dans opus le manque de modestie, l’emploi hyperbolique : « C’est une œuvre essentielle, forcément essentielle, quouâ ! ».

            Le nom latin opus, très souvent abrégé en op., et traditionnellement mis en italique dans un texte en caractère romain (et inversement), indique, au sein des œuvres imprimées d’un compositeur, la place occupée par une pièce :

Écoutez donc ses sonates op. 54 et 67…

            En architecture, opus est utilisé avec un adjectif qui précise l’origine géographique d’un ouvrage, ou bien, synonyme d’ « appareil »,  le type de maçonnerie employée :

Un carrelage de grès céramique en opus incertum  (= en appareil irrégulier)

            Il ne manque pas de mots pour parler avec plus de simplicité de films ou de livres… qui ne sont pas forcément des chefs-d’œuvre immortels :  film, long-métrage, œuvre, roman, pièce, comédie, livre

          

Le proverbe du jour

            « Si vous faites le mouton, on vous tondra » : ceux qui se montrent trop gentils finiront tondus,  ou… plumés comme de la volaille.

La citation du jour

            « Ne jugez rien sur l’apparence. Ne jugez jamais rien que sur des preuves. Il n’y a pas de meilleure règle. (Charles Dickens.)