Archives mensuelles : octobre 2022

Le mot du 28 octobre 2022 (1)

La question du jour (et la réponse)

« Bonjour, Monsieur Colignon,

Je viens d’entendre, une nouvelle fois, sur RTL : « Elle est considérée responsable… »

Est-ce correct, ou faudrait-il insérer la conjonction comme ?

Merci beaucoup ! »

——————————–

Bonjour,

Il faut dire : considérer comme.  « Il se considère comme le plus heureux des hommes. On peut considérer cet évènement comme la source de tous leurs malheurs. Elle a été considérée comme responsable de cet accident. »

Bien cordialement.


Le mot du 27 octobre 2022 (1)

Palmarès de la dictée Jules-Verne du mercredi 26 octobre à Nantes, dans l’auditorium du Conseil départemental, avec l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire

Juniors

1) May Pannetier; 2) Rozenn Dehays; 3) Romane Dehays; 4) Alix Prouvost; 5) Janelle Abancourt.

Seniors

Victoire de Michelle Préault, qui, un mois auparavant, avait triomphé dans la dictée de « Plumes d’équinoxe », le Salon du livre du Croisic !

1) Michelle Préault, 3,5 f.; 2) Cécile Patey, 5 f.; 3) Jean-Luc Jaunet; 4) Maurice Bondu; 5) Jacques Chevallier; 6) Armelle Davy; 7) Catherine Hourdin; 8) Chantal Gueguen-Chaussetied; 9) Simone Leauté; 10) Chantal Heitz.

Toutes nos félicitations à ces lauréats, et nos compliments à tous les participants en général !

Le mot du 22 octobre 2022 (2)

AGENDA (rappel)

La dictée « loufoco-logique » Alphonse-Allais, pour l’Association des Amis d’Alphonse-Allais, se déroulera le samedi 19 novembre 2022, à 15 heures, à la brasserie-cabaret « la Crémaillère 1900 », 15, place du Tertre, à Montmartre.

Préinscriptions souhaitées, pour une bonne organisation (colignon.jean-pierre@orange.fr), sinon inscriptions encore possibles sur place le jour même.

Le mot du 22 octobre 2022 (1)

AGENDA (rappel)

Dictée Jules-Verne, mercredi 26 octobre 2022, à Nantes (Hôtel du département)

Inscriptions 

Par téléphone à partir du 30 septembre auprès des hôtesses d’accueil de l’hôtel du Département

2 catégories : adultes et jeunes de niveau collège – nombre limité à 20 jeunes – à communiquer au moment de l’inscription

Fin des inscriptions le 24 octobre inclus

Info sur les réseaux sociaux du Département si des places restent disponibles

Déroulé – Sous réserve de modifications liées à la situation sanitaire du moment :

13h30 :

  • Accueil des participants
  • Emargement et remise d’une copie numérotée et d’un stylo fournis par le Département.

14h15-15h15: Dictée lue par Jean-Pierre Colignon et retransmise en direct sur le web (D° Com°) + enregistrement pour diffusion sur la chaine Youtube (D° Com°)

15h15-16h45 :

  • Correction des copies – salle Floresca-Guépin par une vingtaine de correcteurs
  • Collation sur la mezzanine
  • Projection de la dictée avec commentaires des difficultés rencontrées – 15 à 20 mn – et remise à chaque participant d’une version papier de la dictée  
  • Jeux proposés par Jean-Pierre Colignon
  • Proclamation des résultats et remise des prix.

Le mot du 21 octobre 2022 (2)

AGENDA (rappel)

Communiqué de la Mairie de HONFLEUR :

« Honfleur fait sa dictée avec Jean-Pierre Colignon » le samedi 5 novembre 2022 à 14 h 30 aux Greniers à Sel, ouvert à tous (à partir de 12 ans). Organisé par le Service Spectacles et Manifestations Culturelles de la Ville de Honfleur. Renseignements au 02.31.81.88.36 ou par mail à ejouan@ville-honfleur.fr. Inscriptions sur place, le jour même à 14 h 30.

Le mot du 21 octobre 2022

POUR INFORMATION

« Presse-Océan » accompagne la dictée Jules-Verne du mercredi 26 octobre, à l’Hôtel du département, à Nantes, en publiant tous les jours, depuis le 19, mes questions-jeux quotidiennes (réponses données le lendemain).

Le mot du 20 octobre 2022 (1)

POUR INFORMATION

Les dictées s’enchaînent à grande cadence  de septembre à mi-décembre, comme d’habitude, et s’ajoutent, entre autres,  à la tenue du site, aux activités pour Défense de la langue française, etc. Il ne m’est plus  possible, compte tenu d’ennuis de santé épuisants, qui ne sont pas bénins, loin de là, d’assurer, contre la raison, tant de travail et de tâches…

Dans un premier temps, je renonce donc, à regret, à  assurer  plusieurs des dictées annuelles se situant hors de Paris/banlieue proche, notamment celles de Bonsecours et de Sorèze, etc.,   au-delà de 2022. 

Je verrai, ensuite, s’il me faut « sabrer » plus durement, voire rapidement, dans d’autres activités.

J’annoncerai sans délai, sur le site, ces changements, une fois informés les partenaires des dictées concernées et/ou d’autres activités.

Bien cordialement.

Le mot du 18 octobre 2022 (1)

AGENDA

Communiqué de la Ville de HONFLEUR :

« Honfleur fait sa dictée avec Jean-Pierre Colignon » le samedi 5 novembre 2022 à 14 h30 aux Greniers à Sel, ouvert à tous (à partir de 12 ans). Organisé par le Service Spectacles et Manifestations Culturelles de la Ville de Honfleur. Renseignements au 02.31.81.88.36 ou par mail à ejouan@ville-honfleur.fr. Inscriptions sur place, le jour même à 14 h 30.

Le mot du 14 octobre 2022 (3)

La deuxième question du jour (et la réponse)

                    « Bonjour,  Monsieur,

            Merci de prendre chaque jour le temps de répondre aux questions.

            Voici mon questionnement aujourd’hui.

            Dans son Traité de la ponctuation française, pages 138-139, Jacques Drillon évoque l’absorption ou non du point final par le point abréviatif dans le cas d’un guillemet :
Il prétend travailler « pour la C.I.A. »
ou
Il prétend travailler « pour la C.I.A. ».


            Il dit ceci : « Pouvons-nous émettre un avis ? La seconde solution paraît plus normale, quoique défendue. »


            Or voilà, je ne comprends pas ce « défendue ». La présence de « quoique » semble dire que, bien que ce soit plus normal, c’est défendu, c’est-à-dire non autorisé. Cependant, l’auteur dit bien que la présence du guillemet complique la question sans pour autant donner de règle ou de convention, et encore moins de règle interdisant le point final.
            D’un autre côté, il me semble que si « défendue » signifiait   « que certains soutiennent », il n’y aurait pas « quoique », mais « et ».

            Qu’en pensez-vous ? Et que préconisez-vous ? Pour ma part, j’ajoute toujours le point final dans ces cas-là.

            Merci. »




Bonjour, Madame,

  1. Il prétend travailler « pour la C.I.A. »

ou

  • Il prétend travailler « pour la C.I.A. ».

La première version est inacceptable, car aucune ponctuation ne vient terminer la totalité de la phrase.  Imbuvable et illogique aussi serait : « Il prétend travailler « pour la C.I.A.  .»

La seconde version est, elle, inattaquable, logique  :   Il prétend travailler « pour la C.I.A. ».

En fait, je crois qu’il y a une confusion avec un cas moins simple, qui est celui d’une citation en fin de phrase constituant elle-même une phrase insérée, car mise entre guillemets, précédée d’un deux-points et commençant par une majuscule… Les amateurs de cheveux coupés (ou, pour parler correctement le français : « fendus ») en quatre ont là de quoi débattre…

Ce qui est « défendu », ou non préconisé, plutôt, alors, c’est :          Il est blabla blabmlablabla………   :   « On dira que blablablablablabla. ».     Mais on peut tout à fait l’accepter, même si, à l’œil, c’est un peu « lourd », car c’est logique. 

Bien cordialement.

Le mot du 14 octobre 2022 (2)

L’hénaurmité du jour

Vous pensiez que la FNAC est synonyme de culture ?… Je crains fort de détruire vos illusions en reproduisant ce gros titre publié ce jour :

Bonjour Jean pierre, prêt pour votre pause lecture ?
Cette semaine l’équipe CONTACT vous propose 3 articles dédiés aux frissons, à la bonne chaire et à l’évasion.

Bonne lecture 📖

… Car, bien sûr, il y est question de cuisine, d’art culinaire, de… bonne chère !!!!